La Grotte
Située au Bas de Saint-Georges, la grotte de Notre-Dame de la Confiance est récente. Elle fut commencée le 1er décembre 1943 par les habitants pour demander à la Sainte Vierge de protéger le pays des horreurs de la guerre.
Marie, la Vierge bénie, la Reine du Pays d’Arvor, a récompensé la foi des habitants. Une seule bombe est tombée en pleine campagne ne faisant aucun dégât, et cependant, St-Georges n’est qu’à 10 kilomètres du lieu historique de « La percée d’Avranches ».
Aussi, les habitants reconnaissants viennent, chaque jour, prier dans cette grotte leur protectrice et leur mère : la Vierge bénie.
Elle fut inaugurée en 1944 par le cardinal Roques.
Inauguration de la grotte (1944) : https://www.cinematheque-bretagne.bzh/Base-documentaire-Saint-Georges-de-Grehaigne-426-11282-0-1.html?ref=137d6522c939ed5e754b330137a7151e
L’église
Eglise de la fin du 15e et du début du 16e siècle, composée d’une nef voûtée en bois en forme de carène renversée avec poinçons et entraits décorés de gueules de monstres à leurs extrémités. Le sanctuaire, également voûté en bois, présente des entraits non décorés. Entre la nef et le sanctuaire, un arc brisé soutient un pignon faisant saillie hors des toitures et terminé par un clocher mur pour deux cloches, ce qui semble indiquer que la nef constituait autrefois à elle seule toute l’église, et que le sanctuaire a été ajouté au 16e siècle. Vitraux du 16e siècle.
Le presbytère
L’ancien presbytère, aujourd’hui demeure privée, se distingue par son architecture remarquable.
Le calvaire de Villée
Calvaire appartenant à la propriété de Villée marquée par le passage de Charles Bonaventure Marie TOULLIER au moment de la révolution.
La Croix du Pas au Bœuf
La Croix du Bas des Vaux
Le puits
Monument atypique situé au centre du carrefour qui porte son nom.
Les Polders
Au tout début du XIXe siècle a lieu une première tentative de dériver le cours du Couesnon en construisant un canal au même endroit que l’actuel. Au cours de la première moitié du XIXe siècle, la grande majorité des enclos précédemment construits sont détruits par les attaques de la mer et des rivières.
En 1858, le cours du Couesnon est finalement dérivé par la construction du canal existant actuellement. L’assèchement de son estuaire permet la conquête progressive de 2 450 ha de polders. Contrairement au procédé hollandais, ces polders n’ont pas été conquis par construction d’un barrage isolant le terrain combiné au pompage des eaux salées résiduelles. Ici, les terrains étaient gagnés sur les schorres (ou herbus, ou prés-salés). Lorsqu’une portion de schorre est à maturité, c’est-à-dire suffisamment colonisée et consolidée par la végétation, elle est endiguée pour être protégée de la marée. Plus de 50 polders d’une grande fertilité car riches en carbonates et en oligo-éléments sont ainsi successivement conquis sur la mer entre 1856 et 1933. Ces terrains sont utilisés pour l’agriculture.